Après un excellent deuxième trimestre, Zalando a revu ses prévisions annuelles à la hausse et table à présent sur croissance du chiffre d’affaires de 15 à 20 %. La plate-forme de mode a également accueilli de nouveaux détaillants, dont la marque belge Paprika.
Coup du pouce du virus
Zalando a pleinement profité de la crise sanitaire au deuxième trimestre. Sur la base des résultats provisoires que vient de publier le retailer, le volume brut de marchandises devrait progresser de 32 à 34 % au deuxième trimestre pour atteindre 2,67 à 2,71 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires propre de l’entreprise est également en forte hausse. À 2,01 à 2,05 milliards d’euros, il aurait progressé d’au moins 26% par rapport à la même période l’an dernier. Le résultat d’exploitation ajusté aurait plus que doublé et s’établirait entre 200 et 220 millions d’euros.
La crise sanitaire a « contraint » de nombreux consommateurs à acheter en ligne. Zalando y a réagi habilement pour accueillir quelque trois millions de nouveaux clients au cours du dernier trimestre. Sur la base de ces bons résultats trimestriels, Zalando a également revu ses prévisions annuelles : le détaillant en ligne allemand prévoit désormais une croissance annuelle des ventes de 15 à 20 % et un bénéfice d’exploitation ajusté de 250 à 300 millions d’euros.
Le programme de partenariats s’étend encore
En outre, 180 nouveaux partenaires ont rejoint la plate-forme, ce qui a permis de doubler le chiffre d’affaires du programme de partenariats sur une base annuelle. Zalando continuera à investir dans la plate-forme au second semestre : à partir du mois prochain, le détaillant proposera des articles de la marque de design suédois Arket (H&M).
La marque belge Paprika annonce également une collaboration avec Zalando, ce qui lui permettra d’écouler ses créations dans treize pays européens. Sept d’entre eux constituent de nouveaux marchés où la marque ne dispose d’encore aucun magasin physique. « La plate-forme Zalando nous permet d’étendre considérablement notre portée numérique et d’explorer de nouveaux marchés en Europe, y compris là où nous n’avons pas encore de magasins. Nous avons ainsi pu poursuivre une partie de nos activités ces derniers mois, même si nous avons dû fermer nos magasins physiques dans plusieurs pays pendant la crise sanitaire », explique le CEO Vincent Rousseau.