Inditex, la maison mère de Zara, a connu une année record : grâce à la hausse des prix, les bénéfices ont augmenté de manière spectaculaire, sans que les ventes n’en pâtissent.
Plus avec moins
Inditex a clôturé l’exercice (jusqu’au 31 janvier 2024) avec 35,9 milliards d’euros, soit 10 % de plus que l’année précédente ou 7,9 % de croissance à périmètre constant. Non seulement le chiffre d’affaires a atteint un niveau record, mais l’évolution a été positive dans toutes les zones géographiques et pour tous les concepts, selon le géant espagnol de la mode.
Les ventes en magasin ont augmenté de 7,9 %, grâce à une fréquentation accrue et à une meilleure productivité des boutiques, tandis que les ventes en ligne ont progressé de 16 %. Physiquement, Inditex a fait l’année dernière avec 2 % de magasins en moins, mais avec 2 % de surface de vente en plus.
Le bénéfice avant impôts a augmenté de 28,2 % pour atteindre 6,9 milliards d’euros, avec une croissance encore plus forte en dessous de la ligne. Le bénéfice net de 5,4 milliards d’euros a même augmenté de 30 % par rapport à l’année précédente. Inditex a augmenté les prix de ses vêtements, mais a tout de même réussi à se positionner plus avantageusement que ses rivaux tels que H&M et Mango.
Appel à la transparence
La nouvelle année commence également bien : Oscar García Maceiras, PDG de l’entreprise, affirme que les dernières collections printemps/été sont bien accueillies. Entre février et le 11 mars, les ventes à taux de change constant ont déjà augmenté de 11 % par rapport à l’année précédente. Le groupe de mode craint toutefois un effet de change négatif de 1,5 % sur les ventes cette année. La marge devrait rester stable.
Inditex subit une pression croissante de la part de ses actionnaires pour rendre sa chaîne d’approvisionnement transparente. Ils demandent au propriétaire de Zara de divulguer la liste complète de ses fournisseurs, ce que le premier groupe mondial de l’habillement ne fait plus que partiellement. Le groupe publie le nombre de fournisseurs dans 12 pays principaux, mais ne donne pas de détails sur les producteurs individuels.