Fast Retailing, propriétaire d’Uniqlo, entre autres, a enregistré une légère baisse de chiffre d’affaires au cours des six derniers mois. Cependant, les réductions des coûts ont conduit à une nette augmentation du bénéfice de l’entreprise de mode japonaise.
Pyjamas et joggings
Les chiffres semestriels annoncés par Uniqlo ce matin sont en parfaite adéquation avec les chiffres trimestriels que la société a publié en début d’année. Sur la période allant de septembre à février, le chiffre d’affaires a diminué de 0,5% pour atteindre 1 203 milliards de yens (9,3 milliards d’euros), malgré une croissance de 5,6% au Japon, son marché national, où le chiffre d’affaires en ligne a grimpé de plus de 40%. Les « vêtements détente », les pantalons joggings et les couvertures Heattech ont remporté un franc succès, révélant la demande croissante en articles dédiés au confort chez soi.
A l’international, la croissance s’est limitée à la Grande Chine, cette région étant bien entendu un marché de destination crucial pour la marque de mode. En Europe, aux États-Unis et en Océanie, les (nouvelles) mesures coronavirus ont pesé sur le chiffre d’affaires. Malgré la légère baisse du chiffre d’affaires, les bénéfices d’Uniqlo ont enregistré une augmentation significative : le résultat d’exploitation a augmenté de près de 23% pour atteindre 167,9 milliards de yens (1,3 milliard d’euros). Outre un gain d’efficacité au niveau de la production, les coûts de marketing, des promotions, de distribution et de personnel ont diminué.
Le groupe japonais a réitéré son ambition de devenir le plus grand détaillant de vêtements au monde à moyen terme. Outre l’expansion internationale du réseau de magasins Uniqlo, Fast Retailing entend continuer à investir dans le commerce électronique. Au Japon, le groupe veut continuer à développer la marque de vêtements bon marché GU, qui compte déjà plus de 400 points de vente.