Malgré un fort recul des ventes au premier semestre sous l’effet de la crise sanitaire, le groupe suisse d’articles de luxe Richemont a réussi à limiter les dégâts sur l’exercice écoulé.
Bijoux
Un excellent dernier trimestre marqué par une croissance de 30% a permis à Richemont de limiter la baisse du chiffre d’affaires à 8% sur l’ensemble de l’exercice. Le chiffre d’affaires total atteint ainsi 13,4 milliards d’euros, principalement grâce à la forte demande de bijoux Cartier et Van Cleef & Arpels. La division Horlogerie a connu une année plus délicate : les ventes ont reculé d’environ 20% sur l’ensemble de l’exercice.
Dans la région Asie-Pacifique, et plus particulièrement en Chine continentale, le groupe de luxe a même enregistré une croissance de plus de 10% grâce au fort ancrage local des Jewellery Maisons. La croissance réalisée dans cette région a ainsi compensé la contraction des ventes ailleurs.
Le bénéfice opérationnel n’a finalement baissé que de 3% à 1,48 milliard d’euros. Grâce à un contrôle rigoureux des charges d’exploitation, Richemont a également amélioré sa marge opérationnelle de 50 points de base à 11,2%. Dans une moindre mesure, le groupe a également bénéficié d’un certain nombre de mesures d’aides comme des réductions de loyer et des subventions gouvernementales liées au covid-19.