Primark, au moins une enseigne de mode qui se porte bien : durant le trimestre de fin d’année la chaîne discount irlandaise a vu son chiffre d’affaires augmenter de 4%. Les ventes de Noël se sont particulièrement bien déroulées.
+5% en Europe
Au cours du dernier trimestre de 2018 les ventes de Primark ont progressé de 4%, en grande partie grâce à la forte expansion en Europe et aux Etats-Unis : le retailer irlandais a terminé l’année avec 364 magasins et une surface de vente fortement accrue. Sur base comparable par contre le chiffre d’affaires affiche un léger recul. Le marché européen a enregistré une hausse du chiffre d’affaires de 5%, grâce à la croissance en Belgique, en France et en Italie. Primark parle d’un contexte « difficile » en Allemagne et d’une amélioration en Espagne malgré la faiblesse du marché.
Sur le marché britannique la croissance s’est limitée à 1%, un résultat néanmoins supérieur aux performances de bon nombre de concurrents, qui ont vécu le pire Noel depuis le début de la crise économique en 2008. La période de Noël a dépassé les attentes, commente le CFO John Bason dans le Financial Times : « Noël et la période à l’approche de Noël ont été difficiles pour les retailers. Mais les chiffres prouvent que Primark est sorti vainqueur. Le chiffre d’affaires durant la période de Noël a atteint un niveau record. »
Pas peur du Brexit
Le succès de Primark s’explique par les investissements de la chaîne dans les rues commerçantes et les magasins physiques, estime Bason « Lorsqu’on regarde les enseignes dans les rues commerçantes, il est clair que certains retailers n’investissent que très peu. Ce n’est pas le cas chez Primark. »
Le CFO dit ne pas craindre le Brexit : « Primark vend des vêtements d’Asie du Sud-Est ou d’ailleurs en direct au Royaume-Uni, qui ne passent donc pas par les pays de l’UE ou qui vont en direct vers les 27 pays de l’UE, sans passer par le Royaume-Uni. »