La crise du coronavirus a déjà coûté à Primark près de 900 millions d’euros. La chaîne irlandaise de magasins de mode bon marché s’attend à une baisse d’environ deux tiers des bénéfices pour cet exercice comptable.
Pas de compensation sur internet
Entre le 1er mars et le 20 juin, les recettes de Primark ont reculé de 75%, pour atteindre 582 millions de livres, (650 millions d’euros), écrit The Guardian. La chaîne de mode n’a pas de boutique en ligne et est donc totalement dépendante des ventes dans les magasins physiques.
Bien que Primark estime que la reprise depuis la fin du confinement soit « rassurante et encourageante » (à l’exception de huit magasins, les 375 succursales Primark ont désormais toutes rouvert), les ventes dans les magasins en centres-villes continuent de souffrir de l’absence des touristes et des navetteurs. Selon le détaillant, c’est en particulier la demande de vêtements habillés pour hommes et d’accessoires de voyage qui reste faible. Les vêtements pour enfants et les articles typiques de l’été, tels que les t-shirts et les shorts, se vendent bien.
La chaîne irlandaise de vêtements bon marché, qui appartient au géant de l’alimentaire britannique ABF, ce pourquoi ses recettes se calculent en livres, redoute maintenant une forte baisse des bénéfices. La société prévoit un bénéfice d’exploitation de 300 à 350 millions de livres (330 à 390 millions d’euros) pour cet exercice financier, qui se termine à la mi-septembre. L’année dernière, le détaillant a réalisé un bénéfice d’exploitation de 913 millions de livres (un peu plus d’un milliard d’euros).