Après une nette reprise au début de l’année, la chaîne de magasins de mode Primark a dû se contenter de ventes décevantes cet été, principalement en raison de la crise sanitaire. Le retailer subit également les conséquences de retards dans la chaîne logistique.
Pass sanitaire
Début juillet, Primark aurait pu présenter des résultats plus qu’excellents pour le troisième trimestre de son exercice décalé. Mais les ventes ont chuté d’environ un quart cet été, a annoncé le discounter. Résultat : le chiffre d’affaires pour l’ensemble du quatrième trimestre – qui a été clôturé le 18 septembre – sera inférieur de 17 % à celui enregistré sur al même période il y a deux ans.
Ce recul s’explique notamment par la « pingdémie » en Grande-Bretagne : de nombreux Britaniques ont été contraints de s’isoler après avoir reçu un message (« ping ») de l’application du National Health Service leur annonçant qu’elles avaient peut-être été en contact avec une personne infectée. Les autres magasins Primark en Europe ont également accueilli moins de clients en raison des restrictions imposées aux déplacements et de l’introduction du pass sanitaire en France.
Toutefois, ce recul du chiffre d’affaires ne se traduira pas par une baisse des bénéfices, a déclaré Primark. Au contraire : grâce aux économies réalisées, le bénéfice d’exploitation sera en hausse. La société a également réduit ses stocks. Le groupe fait cependant état de perturbations dans l’approvisionnement en collections d’hiver. Comme on le sait, le transport maritime de conteneurs connaît actuellement des problèmes de capacité. Mais il ne faut pas craindre de rayons vides : les retards seraient limités à quelques semaines tout au plus.