Les magasins de l’entreprise de mode Supertrash, en faillite, restent ouverts pour l’instant. Le curateur s’est mis en quête de parties intéressées en vue d’une relance. La chaîne compte douze magasins en Belgique et aux Pays-Bas.
Rôle de la fondatrice Gulsen
Pour l’heure le curateur ne peut certifier une éventuelle relance : « La faillite vient d’être déclarée. Pour l’heure nous examinons la situation financière de l’entreprise. Nous étudions les différentes options et espérons pouvoir donner de plus amples informations au plus vite », indique le curateur.
Le curateur précise également que seule la société mère Wayahead a demandé la faillite et non pas les autres parties de l’entreprise, notamment les sociétés relatives au personnel et aux magasins. Il est possible que celles-ci demandent la faillite ultérieurement, si le curateur estime que ceci est nécessaire pour une relance saine. Bien que les magasins restent ouverts pour l’instant, le site web par contre n’est plus accessible.
En outre il faudra examiner le rôle de la fondatrice Olcay Gulsen dans la faillite. « Dans chaque faillite nous analysons les circonstances et si certaines personnes ont commis des erreurs. C’est une procédure standard », explique le curateur. Il y a un mois Gulsen a renoncé à son poste de CEO de Supertrash, tout en affirmant qu’il n’était pas question de problèmes financiers.