La chaîne de grands magasins Peek & Cloppenburg a demandé la protection contre ses créanciers. La formule de mode, qui est récemment revenue en Belgique, prévoit de se réorganiser sur son marché domestique allemand.
Pas à l’étranger
Peek & Cloppenburg se trouve dans des papiers difficiles. Vendredi, le détaillant de mode, qui compte quelque 140 magasins dans 15 pays, a déposé une demande de cessation de paiement en Allemagne. Cette protection des créances permet à la direction, avec le soutien d’un administrateur judiciaire, de se réorganiser par ses propres moyens et de tenter de parvenir à un rééchelonnement de la dette.
L’entreprise prévoit de procéder à la réorganisation sans licenciements. Pendant la réorganisation judiciaire, tous les magasins sont également censés rester ouverts comme d’habitude. Bien qu’il y ait déjà eu au moins une victime : le PDG Edgar Hert quitte la chaîne. La surséance des paiements ne concerne d’ailleurs que la branche allemande de Peek & Cloppenburg, les activités à l’étranger restant assurées pour l’instant.
La chaîne n’a repris ses activités en Belgique qu’avec l’ouverture d’un nouveau magasin au centre commercial Westland Shopping à Anderlecht en octobre dernier. Trois ans plus tôt, P&C avait disparu de la scène belge avec la fermeture du dernier magasin au Meir à Anvers. Aux Pays-Bas, où la formule a débuté, il existe encore cinq succursales, dont la plus récente a été inaugurée à Almere à l’automne 2022.