Aucun potentiel repreneur n’a été trouvé pour les magasins belges de la chaîne française de prêt-à-porter Camaïeu. La faillite semble donc inévitable.
« Une honte »
Fin août, le détaillant de mode Camaïeu a pu entamer une reprise en France avec un nouveau propriétaire, mais les activités belges n’entraient pas dans la transaction. Le fonds d’investissement Financière Immobilière Bordelaise (FIB) ne semblait pas intéressé par les 25 magasins belges. Le mandataire de justice, Nicholas Ouchinsky, chargé de trouver un repreneur pour la branche belge, a indiqué lundi au comité d’entreprise n’avoir reçu aucune offre.
Il avait toutefois déployé les efforts nécessaires : « J’ai contacté 48 enseignes du secteur en Belgique, en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie », a-t-il déclaré au journal L’Echo. Mais seuls des acheteurs de stocks se sont manifestés. Le mandataire regrette que la société mère française n’ait pas voulu solliciter une procédure européenne de restructuration : elle a simplement préféré abandonner la branche belge. « Une honte », selon lui.
C’est surtout une très mauvaise nouvelle pour les quelque 130 employés, certains travaillant pour l’entreprise depuis trente ans. Camaïeu a fait son entrée sur le marché belge en 2008, en rachetant une partie des magasins Etam.