À partir d’aujourd’hui, le détaillant de chaussures Omoda vend également des vêtements pour femmes et pour hommes de plus de cent marques sur sa boutique en ligne. Le directeur d’exploitation, Jan Baan, entend faire la différence en surprenant et en inspirant les clients. « Plus c’est compliqué, plus nous sommes uniques. »
Appauvrissement
Si Omoda se lance dans la mode, c’est pour combler le fossé entre la commodité du shopping en ligne et le charme du shopping hors ligne. La transition vers le commerce en ligne a entraîné un appauvrissement du marché de la mode, estime Baan. « Bien souvent, le vêtement en soi et le sentiment qu’on éprouve en le portant passent au second plan », déclare-t-il dans une interview accordée à RetailTrends.
Omoda veut faire renaître ce sentiment, mais en ligne. Par conséquent, le détaillant veut se montrer sélectif avant tout pour la collection. « Nous voulons nous positionner comme une boutique de mode, avec une collection selecte et la commodité et l’échelle d’un grand détaillant. » L’entreprise commence avec un total de 4 500 pièces de 125 marques, parmi lesquelles des noms célèbres comme Calvin Klein et Tommy Hilfiger, mais aussi des (petites) marques hollandaises telles que Scotch & Soda et Josh V.
30 modèles
Pour inspirer un peu plus le client, chaque vêtement est incorporé dans une tenue complète de trois façons différentes. De plus, chaque look est également photographié sur trois modèles différents, afin que le client puisse mieux savoir si un article lui ira. D’ailleurs, les clients peuvent aussi acheter une tenue complète.
Omoda fait appel à pas moins de trente modèles pour l’ensemble du projet, un sacré investissement. « Personne ne le fait parce que c’est un travail titanesque et donc presque irréalisable », indique Baan. « Comme je dis toujours : plus c’est compliqué, plus nous sommes uniques. »
Pour l’instant, les vêtements ne seront disponibles en ligne qu’aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, au Danemark, en France et en Autriche. La collection est identique dans tous les pays. Au départ, il n’y aura donc pas de vêtements dans les 28 boutiques physiques, même si ce serait une suite logique. « Si nous voulons vendre des vêtements dans nos magasins, nous devons déménager dans d’autres locaux. »