L’entreprise de mode Next est sur le point de reprendre la branche britannique de la marque de lingerie Victoria’s Secret. Son offre aurait davantage séduit que celle de Marks & Spencer.
Un public plus jeune
La branche britannique de la célèbre marque de lingerie, qui compte 25 boutiques et 800 employés, a fait faillite début juin. De la guerre d’enchères qui a suivi, Next est ressorti vainqueur : la société bénéficie d’un droit de négociations exclusif jusqu’en septembre sur la reprise, rapportent les médias britanniques. Les observateurs se montrent positifs quant à un éventuel accord : Next devrait apporter à la marque de lingerie un public plus jeune. L’entreprise jouit d’une excellente réputation et est considérée comme un précurseur dans le domaine de la vente au détail omnicanale.
Cet accord ne concerne toutefois pas les activités américaines de la marque de lingerie en difficulté : le groupe propriétaire, L Brands, tente depuis longtemps de vendre Victoria’s Secret, en vain. En début d’année, le propriétaire a dû annuler un accord avec le fonds d’investissement Sycamore Partners, qui n’envisageait plus une reprise en pleine du coronavirus.
La marque de lingerie autrefois emblématique est aux prises depuis plusieurs années avec la baisse des ventes, a dû fermer des dizaines de magasins et est sous le feu des critiques en raison de l’image stéréotypée qu’elle renvoie des femmes dans sa communication.