Proche de la faillite
« La situation actuelle est très décevante, en particulier pour nos employés, fournisseurs, banques et actionnaires, qui ont continué à nous soutenir durant cette période difficile », écrivait le groupe Macintosh dans un communiqué de presse publié ce matin. Chez BNR Nieuwsradio, un porte-parole du holding de Maastricht avait admis que « l’entreprise était en faillite » et qu’il fallait maintenant attendre que le tribunal de Maastricht désigne un administrateur provisoire. Ce dernier devra examiner s’il y a des candidats-repreneurs pour les filiales du groupe.
Mardi midi le tribunal du Limbourg a accordé « un sursis de paiement provisoire » à Macintosh, indiquent divers médias néerlandais. Le tribunal a désigné John Huppertz, avocat chez Paulussen Advocaten à Maastricht, et Ben Meijs, avocat chez Thuis & Partners à Heerlen, comme administrateurs provisoires.
Actuellement quelque 5.500 personnes travaillent pour Macintosh. Précisons que la demande de sursis de paiement concerne uniquement le holding et non pas les filiales.
Cession de 550 magasins
Cette information arrive à peine un jour après que Macintosh ait annoncé son intention de céder ses 550 magasins restants aux Pays-Bas et en Belgique – après avoir déjà vendu la branche britannique de Brantano, ainsi que son enseigne d’ameublement Kwantum –, pour lesquels le groupe ne s’attend pas à un montant de reprise très élevé.
Ainsi le groupe est contraint de faire une croix sur sa décision stratégique de se replier entièrement sur les ventes de chaussures au Benelux. Mauvaise nouvelle également pour quelques familles néerlandaises actives dans le retail – dont les familles détenant Zeeman et Blokker –, qui l’an dernier ont injecté du capital frais dans Macintosh via leurs fonds d’investissement.