LVMH injecte 60 millions d’euros dans le mystérieux ‘Project Loud’, qui selon certains initiés porte non par hasard le nom du dernier album de Rihanna. La maison de couture française souhaiterait offrir sa propre marque de mode à la pop star.
Nomination de managers et d’un dirigeant
Tout indique qu’une collaboration de grande envergure semble se mettre en place entre Rihanna et la maison de mode LVMH. La société Project Loud, fondée à Paris en 2017, a reçu une injection de capital de pas moins de 60 millions d’euros au mois de décembre. Avant cela, le projet devait se contenter d’un malheureux 37.000 euros.
Sur LinkedIn, les différents managers du groupe LVMH, qui étaient actifs dans les filiales Christian Dior et Marc Jacobs précédemment, ont indiqué Project Loud comme étant leur employeur. Un PDG a même été nommé pour cette entreprise mystérieuse : Jean-Baptiste Voisin, qui siège également au conseil d’administration de LVMH, selon FashionNetwork.
Il est clair que quelque chose se trame. Selon des initiés, cela concernerait ‘quelque chose’ avec la chanteuse Rihanna. Les rumeurs selon lesquelles LVMH serait en négociation avec la star américaine concernant une propre marque de couture et le fait que ‘Loud’ soit aussi le nom de son dernier album, ne font que renforcer ces soupçons.
Des centaines de brevets déposés
Rihanna et LVMH ont déjà collaboré ensemble dans le passé, lorsque la chanteuse lançait une ligne de produits de maquillage sous son propre label Fenty chez Sephora, la chaîne de cosmétiques du groupe français. Le contrat de licence ‘Fenty Beauty by Rihanna’ a réalisé un chiffre d’affaires de près de 500 millions d’euros l’année dernière alors que la marque se vendait dans 1.600 magasins répartis dans dix-sept pays. Bernard Arnault a qualifié ce partenariat de succès phénoménal.
Les demandes de brevets introduites par la chanteuse pop pour plus d’une centaine de produits et services Fenty (auprès de l’institut français des marques d’ailleurs) semble indiquer que cette collaboration va se poursuivre. Les brevets doivent protéger la marque en Chine, dans l’Union européenne, au Japon, à Singapour et en Corée du Sud.