La chaîne de magasins de vêtements LolaLiza a vu ses pertes augmenter au cours de l’exercice écoulé, et ce en raison d’une dépréciation. Le PDG Joachim Rubin envisage pourtant l’avenir avec confiance.
« Des conditions bien plus mauvaises »
La chaîne d’habillement qui appartient à la famille belge Appelstein a subi une dépréciation de plusieurs millions, sans qu’on ait plus de détails. Cette dépréciation fait croître la perte enregistrée par la chaîne de vêtements, peut-on lire dans De Tijd. L’exercice 2017 s’est également clôturé sur une perte d’exploitation de 3,2 millions d’euros.
Rubin, PDG de l’entreprise familiale depuis un an, admet que l’entreprise traverse une période difficile : « Une entreprise non cotée comme la nôtre doit se donner une valeur fictive de temps à autre », précise-t-il. « Il y a cinq ans, les conditions en vigueur dans notre secteur étaient bien meilleures qu’elles ne le sont aujourd’hui. »
De meilleurs achats
Rubin entrevoit néanmoins des signes d’amélioration. Le premier semestre 2019 affiche de meilleurs résultats que durant la même période des deux années précédentes. Les ventes en ligne sont également en hausse : l’an dernier, 8% du chiffre d’affaires provenait du e-commerce, contre 5% en 2017. L’objectif est de renforcer cette division, entre autres en misant davantage sur les réseaux sociaux. La chaîne de magasins de vêtements a également lancé le ‘LolaLiza Atelier’, un webshop où les clients peuvent créer leur propre robe. « Notre e-commerce est presque rentable. Même si le webshop ne redirigera pas l’ensemble de l’entreprise sur la voie du profit pour l’instant. »
Afin de renouer avec le profit, le PDG envisage une approche différente en matière d’achats. Il veut éviter d’acheter de trop grandes quantités, afin que LolaLiza ne se retrouve plus avec un nombre important d’invendus qui doivent être proposés à la clientèle à des prix soldés. « Une grande chaîne internationale peut se permettre d’avoir d’importants excédents, mais pas nous. »