La marque de jeans G-Star annonce une grande restructuration pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Le retailer va licencier 10 % de ses 2100 employés et revoir son portefeuille de magasins.
Rééquilibrage
Les Pays-Bas seront le pays le plus touché par les licenciements, avec 150 collaborateurs concernés. La cause en est évidemment la crise sanitaire : les consommateurs ont acheté davantage en ligne pendant le confinement, ce qui a accéléré le passage du physique au virtuel. G-Star estime que ce changement est structurel et se voit contrainte d’intervenir : non seulement le retailer n’aura plus besoin d’autant de magasins physiques, mais des licenciement interviendront également au siège pour évoluer vers une organisation simplifiée axée sur les compétences numériques, écrit le FD.
Ces mesures doivent permettre à G-Star de redevenir une « organisation solide et tournée vers l’avenir » et de garantir l’emploi des autres collaborateurs. « L’objectif ultime est de rétablir l’équilibre entre les G-Star Stores, les partenaires stratégiques et la présence en ligne afin qu’il reflète la nouvelle réalité », explique le groupe.
Il y a une semaine, on a appris que certaines filiales étrangères de l’entreprise de mode rencontraient des problèmes financiers. La division australienne de G-Star s’est mise en redressement judiciaire dès le mois de mai et la filiale américaine a suivi la semaine dernière. En Suède enfin, la société a été déclarée en faillite lundi dernier. Le détaillant étudie les possibilités d’un redémarrage avec moins de magasins dans ces régions.