Plusieurs grands retailers ont signé une nouvelle version de l’accord garantissant la sécurité des usines textiles au Bangladesh. L’actuel accord expire l’an prochain, mais a été prolongé jusqu’en 2021.
77% des problèmes résolus
« L ’Accord on Fire and Building Safety in Bangladesh » fait suite à l’effondrement de l’usine du Rana Plaza en 2013 qui a coûté la vie à plus de mille ouvriers de l’industrie textile. Il est apparu que presqu’aucune usine au Bangladesh ne répondait aux normes de sécurité.
C’est pourquoi des syndicats et bon nombre d’entreprises de mode ont décidé de collaborer afin d’assurer de meilleures conditions de travail dans le secteur textile. Selon la Campagne Vêtements Propres, force motrice de cet accord, 77% des problèmes de sécurité auraient déjà été solutionnés dans les usines affiliées au cours de ces dernières années.
« Le renouvellement de l’accord assure la poursuite du programme le plus efficace afin de garantir la sécurité des usines en cette ère d’industrie textile mondiale », explique Ineke Zeldenrust , porte-parole de la Campagne Vêtements Propres. « L’accord a permis d’effecteur plus de 100.000 améliorations documentées dans plus de 1.500 usines, employant plus de 2,5 millions d’ouvriers. »
Un accord élargi
Toutefois le renouvellement de cet accord n’a pas pour but de prolonger les deadlines des usines engagées dans des rénovations en matière de sécurité. Ces deadlines expirent au plus tard en mai 2018, date à laquelle se termine le premier accord.
Par contre le nouvel accord prévoit le versement d’une prime de licenciement en cas de fermeture ou de déménagement d’une usine et comprend d’autres solutions en vue d’améliorer les conditions de travail des ouvriers.
Le nouvel accord ouvre également la possibilité de créer un accord similaire pour des secteurs étroitement liés à l’industrie textile, notamment les chaussures ou le linge de maison. Ces secteurs ne sont pas visés par l’actuel accord, mais les usines sont confrontées aux mêmes problèmes.