Le groupe de lingerie Van de Velde poursuit sa forte croissance, grâce au retour des consommateurs dans les magasins. Cependant, l’impact de l’inflation se fait progressivement sentir. Les soutiens-gorge seront 5 % plus chers cet automne.
En décalage
Après une forte croissance l’année dernière, le chiffre d’affaires comparable du groupe de lingerie Van de Velde a augmenté au premier semestre de 21,5 % pour atteindre 117,4 millions d’euros. Les ventes ont dépassé le niveau pré-pandémique, déclare avec satisfaction le nouveau PDG Peter Corijn, car les consommateurs sont revenus dans les magasins physiques et les gens achètent à nouveau des maillots de bain maintenant qu’ils sont autorisés à voyager. Tant les ventes au détail propres que les ventes en gros se sont bien comportées.
Le bénéfice a progressé davantage : le bénéfice brut a augmenté de 30 % pour atteindre 37,8 millions d’euros, tandis que le bénéfice net a augmenté de 26 % pour atteindre 22,9 millions d’euros. La société indique à De Tijd qu’elle a vendu plus de produits sans rabais, ainsi que des modèles plus chers avec une marge bénéficiaire plus élevée. Les effets du taux de change ont également été favorables.
Il est remarquable que le propriétaire de Marie-Jo ne craigne les conséquences de l’inflation que dans la seconde moitié de l’année. En raison du long délai de fabrication de la lingerie, l’inflation se fait sentir avec un certain retard. Van de Velde n’augmentera les prix que pour la collection d’automne : 5 % maintenant et encore 5 % l’année prochaine. En soi, le groupe n’y voit pas de problème – « nous sommes dans le segment premium » – mais « la grande inconnue est de savoir comment les consommateurs vont réagir à la forte inflation et à la perte de pouvoir d’achat ». Le fabricant de lingerie ne fait donc pas de déclarations sur le reste de l’année.