Le début de la nouvelle année marque traditionnellement le coup d’envoi des soldes d’hiver. Mais, comme l’année dernière, les détaillants n’ont pas d’attentes très élevées en raison du coronavirus.
Les mesures de lutte contre le coronavirus pèsent sur le chiffre d’affaires
Les soldes durent jusqu’à la fin du mois de janvier. Selon la fédération sectorielle Mode Unie, la moitié des commerçants s’attendent à des résultats similaires à ceux des soldes d’hiver de l’année dernière, tandis que quatre sur dix redoutent une baisse de chiffre d’affaires.
Ces réserves sont directement liées à la pandémie de coronavirus, explique la directrice, Isolde Delanghe, sur Radio1. « Le début de la saison d’hiver avait pourtant bien commencé en septembre et octobre, avec des ventes ayant retrouvé le niveau de 2019. Cependant, depuis le durcissement des mesures en novembre, nous avons constaté une forte baisse des ventes. Le télétravail, les restrictions dans le secteur horeca, la réduction du nombre d’événements et les fêtes à effectif réduit font que les consommateurs achètent moins de vêtements. » Par conséquent, le chiffre d’affaires de ces derniers mois a été en moyenne de 15 à 20 % inférieur à celui d’il y a deux ans.
L’organisation des indépendants NSZ est également pessimiste quant aux soldes d’hiver. Seul 25 % de ses membres pensent faire mieux qu’en janvier 2021, alors que les résultats des ventes avaient été très décevants. La moitié des commerces ont encore environ 50 % de leurs produits dans les rayons, rapporte L’Echo. Le syndicat demande donc la prolongation des soldes d’hiver, comme ce fut le cas l’année dernière.