Des pratiques d’appâtage
Selon le procès-verbal, dont le journal Het Nieuwsblad a pu prendre connaissance, la réduction annoncée de -70% ne portait que sur une partie (trop) limitée de l’assortiment. « Il s’agit de pratiques d’appâtage, une pure tromperie envers le consommateur », estime Luc Ardies d’Unizo/Mode Unie : « on attire le client au magasin en proposant des réductions de prix, mais le client en ressort leurré. »
Selon l’organisation des indépendants « les autres commerçants en sont également les dupes, car ils sont ainsi confrontés à une concurrence déloyale. » Luc Van Mol, patron de l’enseigne ZEB, qui n’était pas encore au courant du procès-verbal, dément avec force : « Il y avait à ce moment-là dans nos magasins une multitude de vêtements vendus à -70%. Je ne comprends pas d’où viennent ces accusations. »
Pas d’infractions durant la période des soldes
Toute cette affaire fait suite aux contrôles du SPF Economie chez ZEB durant la dernière période de pré-soldes et de soldes. Depuis des années l’enseigne refuse de respecter la règlementation relative aux soldes, estimant que celle-ci n’est pas étayée juridiquement. Le ministre Vande Lannote avait annoncé des contrôles plus sévères, notamment pour les pratiques d’appâtage.
Bien que l’inspection économique ait – comme attendu – constaté des infractions durant les pré-soldes, en revanche durant la période des soldes proprement dite la chaîne semble avoir respecté les règles.
Traduction : Marie-Noëlle Masure