32 grandes marques de mode et de distribution ont conclu un pacte environnemental, dans lequel elles promettent de s’engager davantage pour l’environnement et le climat. Néanmoins les associations environnementales réagissent avec scepticisme.
Trois objectifs
Parmi ces entreprises figurent des marques de luxe (Chanel et Gucci), des marques de sport (Adidas, Nike et Puma), des groupes de mode rapide (H&M et Inditex) et même la chaîne de supermarchés Carrefour, peut-on lire dans De Tijd. François-Henri Pinault, leader du groupe de luxe français Kering, est l’initiateur du projet. Il a répondu à une demande du président français Emmanuel Macron qui appelait à réunir les principales entreprises de mode afin d’améliorer leur impact environnemental.
Les entreprises concernées se sont fixé trois objectifs dans le cadre d’un ‘Fashion pact’: lutter contre le réchauffement climatique, restaurer la biodiversité et protéger les océans de la pollution par les plastiques.
« Pas d’engagements fermes »
Les groupes environnementaux sont plutôt sceptiques et critiquent surtout le fait qu’aucun engagement ferme n’a été pris au niveau des entreprises. Le WWF France souligne également que le Pacte ne contient aucune mesure visant à réduire la consommation mondiale de vêtements.
On estime que l’industrie de l’habillement est responsable de 10% des émissions totales de CO2 dans le monde. Le secteur est également sous le feu des critiques depuis des années pour l’utilisation de pesticides dans la production du coton, pour les longues distances entre les sites de production et les points de vente et pour la diffusion dans les airs de ‘microplastiques’ provenant de fibres textiles synthétiques.