Un juge d’instruction a été nommé dans le cadre du dossier FNG afin de déterminer si des infractions financières ont été commises. Outre les éventuelles manipulations de marché, le parquet enquête également pour faux en écriture et manœuvres dilatoires contre l’enquête.
Faux en écriture et abus
La faillite de FNG, la société mère de Brantano et de Miss Etam, entre autres, connait des répercussions juridiques. Dès le début du mois de juillet, l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) avait annoncé avoir repéré des indices de manipulations de marché. À la suite de cette découverte, l’organisme a transféré l’entièreté du dossier au parquet d’Anvers.
Un juge d’instruction, Theo Byl, et un inspecteur ont été nommés pour poursuivre l’enquête. Les allégations sont assez sérieuses : outre les indices de manipulation du marché, le duo enquête également pour faux en écriture (y compris l’utilisation de faux documents), falsification des comptes annuels, obstruction à l’enquête du FSMA et abus possible des actifs de l’entreprise. C’est informations ont été relayées par De Tijd et confirmées par le porte-parole du parquet d’Anvers.
Dieter Penninckx, Anja Maes et Manu Bracke, le trio fondateur, ne constitueraient plus les seuls suspects de la justice. Toutefois, le parquet ne souhaite pas encore confirmer l’identité d’autres personnes impliquées. Si les allégations se confirment, les personnes impliquées risquent des peines allant jusqu’à dix ans de prison.