Le nouveau label Blabla Belgium attire l’attention avec ses slogans étonnants et humoristiques en français. Le webshop est le point de départ, mais la marque vise également une présence dans les magasins physiques. En outre le label a des ambitions internationales.
100% belge
‘Merde’, ‘Oui mais non’, Château migraine’, ‘Rosé s’il vous plaît’: ce ne sont là que quelques slogans parmi d’autres apparaissant sur les vêtements du nouveau label de mode Blabla Belgium, fondé par Maxim Suarez et sa soeur Justine.
« Ma soeur est l’esprit créatif, tandis que moi je suis plutôt la force commerciale », explique Maxim. « Nous venons tous deux du milieu de la mode, notre mère avait et a des boutiques de mode. Sous la marque Blabla nous produisons des T-shirts et des sweaters avec des slogans étonnants en français, un langage que nous aimons, aux allures internationales. Nous inventons nous-mêmes ces expressions. Nous voulons donner une voix aux gens par le biais de la mode. Notre groupe-cible? L’âge n’a pas d’importance, c’est l’attitude qui compte. Nous sommes surtout appréciés par des gens sociables, qui aiment sortir et veulent découvrir le monde. L’humour est important pour nous. La mode est souvent trop sérieuse, alors que Blabla est branché et fun. Nous voulons rendre les gens heureux. »
Tout est conçu en Belgique et fabriqué à base de coton organique. « Nous en sommes fiers. Nous tenons à ce que le label reste exclusif. Chaque pièce est numérotée et est dotée d’un certificat. Ce sont des éditions limitées. Actuellement le tirage par modèle est d’environ 200 pièces, nombre qui pourrait augmenter à l’avenir. Les prix sont accessibles : 30 euros pour un T-shirt, 65 euros pour un sweater. En ce moment les ventes se font uniquement via notre propre webshop et dans quelques boutiques offline. Nous faisons notre promotion via les réseaux sociaux : c’est là que se trouve notre groupe-cible. Nous aimons aussi collaborer avec des influenceurs. » Qu’en est-il de l’avenir? « Nous allons sortir davantage de collections par an et nous avons également des ambitions internationales. D’abord nous allons nous développer en Belgique, ensuite nous traverserons les frontières. »