La plateforme collaborative Hytchers peut en effet permettre aux navetteurs de récupérer les colis de retour de la chaîne de mode JBC, a statué le tribunal de l’entreprise d’Anvers. Le détaillant ne promet pas encore la reprise de la collaboration.
Une solution durable
Le tribunal a entièrement donné gain de cause à Hytchers et JBC suite à la plainte déposée par la fédération professionnelle Transport en Logistiek Vlaanderen : les deux partenaires peuvent en effet faire appel à des particuliers pour récupérer et rapporter les retours en ligne. Ces informations du quotidien La Libre nous ont été confirmées par JBC. Le détaillant a entamé sa collaboration avec Hytchers en début d’année dans le but de rendre sa politique de retour plus écologique. « Le client de JBC bénéficie d’une solution durable pour ses colis de retour tandis que l’automobiliste rentabilise son temps de trajet tout en faisant une bonne action pour l’environnement », avait alors déclaré le PDG, Bart Claes.
La plateforme collaborative fonctionne selon le principe de la « production participative » : cela signifie que les navetteurs peuvent utiliser une application pour sélectionner les colis qui se trouvent sur leur route. Une fois les colis livrés, ils reçoivent des points qu’ils peuvent échanger contre des bons chez les partenaires Hytchers. Une solution pour rendre la logistique plus écologique, selon la start-up liégeoise. Mais Transport en Logistiek Vlaanderen, la fédération professionnelle du transport routier et de la logistique, ne l’entendait pas de cette oreille et avait engagé une procédure de référé, estimant que le mode de fonctionnement de Hytchers n’était pas légal. JBC avait par conséquent décidé d’interrompre temporairement la collaboration.
Il n’est cependant pas encore certain que cette collaboration reprenne rapidement : « Nous sommes très heureux que le juge ait statué en faveur de Hytchers », a déclaré Katrien Vangrunderbeeck, porte-parole de JBC, à RetailDetail. « Mais tant que le délai d’appel n’a pas expiré, le verdict n’est pas définitif. Nous examinons maintenant le verdict en détail pour voir si d’autres éléments pourraient faire obstacle à la reprise de notre collaboration. Parallèlement, nous continuons à travailler sur de nouvelles initiatives durables. »