Une relation gagnant-gagnant ou « nous vous écraserons »
Le multimillionnaire a tenu ces propos provoquants lors d’un meeting d’analystes. Il y a commenté ses projets visant à s’implanter solidement en Europe en recherchant des partenaires locaux de taille et en collaborant avec eux. Selon Ashley, quiconque est prêt à s’associer à Sports Direct peut s’attendre à une relation gagnant-gagnant.
Le CEO a l’intention de commencer modestement en sélectionnant des marchés bien spécifiques, afin d’évaluer dans quelle mesure les retailers sont intéressés : « Le but est d’ouvrir des magasins à quelques endroits et de déterminer qui souhaite s’associer avec nous. Si vous ne voulez pas collaborer, nous viendrons nous-mêmes dans votre pays et nous vous écraserons. »
Déjà présent dans 19 pays européens
Ashley a déjà appliqué cette stratégie par le passé : l’année dernière il a convaincu Sports Eybl et Sports Experts AG en Autriche de faire opérer leurs 52 magasins sous l’étendard de Sports Direct. Aujourd’hui le groupe est actif dans 19 pays européens et est leader du marché avec 80 magasins en Estonie, en Lettonie et en Lituanie.
Le retailer britannique compte 44 magasins en Belgique, mais dans les grands pays d’Europe occidentale comme la France, l’Allemagne et l’Espagne l’enseigne est à peine présente, avec respectivement six, trois et un points de vente. Les Pays-Bas sont même un terrain encore totalement vierge pour Sports Direct. Mais la question est de savoir pour combien de temps encore ?