Prada limite le nombre d’ouvertures de magasins
Le groupe de luxe Prada en est l’une des principales victimes : l’an dernier la marque a vu son bénéfice chuter de 28% à 451 millions d’euros. Quant au chiffre d’affaires il a régressé de 1% à 3,55 milliards d’euros.
Selon Prada, ce recul du chiffre d’affaires est dû à la baisse des ventes en Chine. Afin d’améliorer ses résultats, l’entreprise va revoir une partie de ses processus de production et réduire le nombre d’ouvertures de nouveaux magasins en 2015 : alors que l’an dernier Prada avait ouvert 54 magasins, en 2015 le groupe se limitera à 30 ouvertures.
Croissance ralentie en Asie
Mais Prada n’est pas la seule entreprise de luxe à éprouver des difficultés. Ainsi le groupe français Kering au cours de l’exercice écoulé n’a enregistré qu’une modeste hausse de son chiffre d’affaires de 1,1%. La plupart des marques du groupe ont réalisé des performances satisfaisantes, sauf Gucci dont le chiffre d’affaires a reculé de 1,1% à 3,5 milliards d’euros. Kering espère remettre Gucci sur les rails en lui donnant une image plus moderne.
Même scénario chez LVMH, autre groupe de luxe français, dont la croissance s’est ralentie. Alors qu’au cours des années précédentes le groupe progressait encore de plus de 10%, ces deux dernières années LVMH n’a pu maintenir cette cadence : en 2014 la croissance du chiffre d’affaires a été réduite de moitié (+6%).
La cause principale du ralentissement de la croissance dans le secteur du luxe s’explique par les ventes décevantes en Asie : les produits de luxe y ont perdu du terrain suite à diverses affaires de corruption. Les entreprises ayant trop misé sur l’Asie, comme Prada, en payent le prix aujourd’hui.