Après les filiales belges et françaises, entre autres, Esprit demande maintenant un moratoire aux Pays-Bas. Il semble que les activités commerciales actuelles cesseront.
A liquider
Aux Pays-Bas aussi, le rideau tombe sur Esprit. Lundi, un moratoire a été demandé au tribunal d’Amsterdam. La filiale néerlandaise d’Esprit, qui opère sous le nom de NLEB, ne dispose plus des fonds nécessaires pour poursuivre ses activités, explique la société mère dans un communiqué de presse. La branche néerlandaise comprenait tant les activités retail que la de vente en gros et représentait quelque 46,7 millions d’euros, soit 6,8 % du chiffre d’affaires total d’Esprit.
Esprit déclare n’avoir aucun contrôle sur la suite. Le site web est actuellement toujours actif, mais on ne sait pas encore si les magasins resteront ouverts. Esprit laisse entendre que la fin est proche aux Pays-Bas : NLEB sera liquidée à l’issue de la procédure de faillite et il sera mis fin aux activités commerciales actuelles de NLEB. Il y aura donc tout au plus une vente de liquidation.
Toutefois, le groupe de mode est en difficulté depuis longtemps et prévoit de restructurer considérablement ses activités européennes : toutes les boutiques déficitaires doivent être fermées, puis l’accent sera mis sur le commerce de gros et le commerce électronique. Esprit aurait également l’intention d’ouvrir un nouveau centre de distribution européen aux Pays-Bas. Pour mener à bien ce redressement, l’entreprise recherche un investisseur externe, mais les candidats précédents se sont désistés.