« L’activité d’Intimacy ne s’est pas redressée »
Depuis plusieurs années Van de Velde est confronté aux problèmes de sa filiale retail américaine Intimacy, qui une fois de plus en 2014 a clôturé l’année avec une baisse de son chiffre d’affaires de 16% (-12% sur base comparable) en monnaie locale.
« La rentabilité d’Intimacy continue de souffrir de la baisse du chiffre d’affaires. Quant à l’activité d’Intimacy elle ne s’est pas redressée en 2014 », commente le groupe dans un communiqué de presse, qui évoque également « une forte perte sur base autonome (magasins Intimacy) ». Van de Velde estime que « les objectifs n’ont pas été atteints et que les performances d’Intimacy sont inférieures aux objectifs fixés lors de l’acquisition de la majorité des parts en 2010. »
Par conséquent l’entreprise de Schellebelle a ramené tant la marque que le goodwill d’Intimacy à zéro, soit une dépréciation de 31,4 millions d’euros ; ce qui bien entendu porte un sérieux coup au bénéfice net.
Chiffre d’affaires consolidé en hausse de 8,7%
Pourtant sur l’ensemble de l’année 2014 Van de Velde affiche de bons résultats : le chiffre d’affaires consolidé a progressé de 8,7% à 198,4 millions d’euros (+7,2% sur base comparable). Les activités wholesale ont enregistré une hausse du chiffre d’affaires de 9,6%, grâce au succès du lancement de PrimaDonna Swim.
Hormis Intimacy, toutes les activités retail ont réalisé d’excellentes performances : en Europe continentale le chiffre d’affaires a augmenté de 20,3%, alors qu’ au Royaume-Uni l’enseigne Rigby & Peller a enregistré une croissance de 6,8% (+1,6% sur base comparable) en monnaie locale.
Le bénéfice net récurrent, avant dépréciations et dévaluations, est en hausse de 18,6% et atteint 57,7 millions d’euros.
Belles perspectives pour 2015
Pour la première moitié de 2015 le groupe de lingerie s’attend à une croissance du la division wholesale, car les précommandes de la collection printemps/été de 2015 surpassent celles de 2014. Quant aux activités retail, le groupe prévoit une poursuite de la croissance aux Pays-Bas et en Allemagne.
« Nous pensons que le Royaume-Uni connaîtra également une croissance, même si cela s’avère plus compliqué que sur le continent », indique Van de Velde.