L’entreprise française de luxe Kering a publié une série de lignes directrices pour garantir un traitement humain des animaux dans ses chaînes d’approvisionnement.
Un devoir moral
Avec des normes en matière de bien-être animal, Kering espère promouvoir un changement positif dans l’industrie de la mode, et au-delà. « L’amélioration du bien-être animal devrait être une obligation pour notre industrie. Kering souhaite étendre à tous les animaux, y compris le bétail, l’accent mis actuellement sur quelques espèces dans la chaîne d’approvisionnement de la mode », explique Marie-Claire Daveu, manager durabilité chez Kering.
Les normes comprennent notamment des exigences détaillées en matière de traitement des bovins, ovins et caprins tout au long de leur vie, ainsi que des lignes directrices pour les abattoirs. Elles ont été élaborées sur une période de trois ans avec l’aide d’experts du bien-être animal, d’agriculteurs, de scientifiques et d’ONG. Elles s’appuient sur des recherches scientifiques récentes, mais également sur la législation, les normes comparatives, les méthodes de bonne gestion et les lignes directrices issues de différents secteurs.
« Nous espérons une large application des normes en travaillant avec nos fournisseurs, nos partenaires de l’industrie du luxe et de la mode et avec l’industrie alimentaire pour finalement changer la façon dont nous traitons les animaux et la nature », peut-on entendre à Paris.