Après deux ans l’enseigne de mode belge JBC a mis fin à sa collaboration avec son partenaire chinois Deesha. Depuis peu l’entreprise de Bart et Ann Claes exploite le marché chinois par ses propres moyens.
« Différences culturelles »
Il y a deux ans JBC a créé une joint-venture avec le chinois Deesha dans le cadre d’une stratégie d’expansion comprenant également l’ouverture de magasins en Allemagne et d’un webshop néerlandais et allemand. Toutefois la collaboration avec l’entreprise familiale chinoise s’est soldée par un échec, écrit le journal HLN : « Il y avait trop de différences culturelles entre nos entreprises. Et nous avons constaté que cette collaboration n’était pas la meilleure solution », explique Ann Claes.
Cela ne signifie pas pour autant que JBC quitte la Chine : « Nous avons une équipe de 14 collaborateurs sur place. Ce sont eux qui déterminent quels imprimés et quelles pièces de notre collection seront proposés sur le marché chinois. Ces vêtements seront vendus online. » Pour l’instant le projet est en phase de démarrage, mais « nous avons l’avantage d’avoir une équipe très expérimentée en Chine. De plus nous avons depuis peu un Chinois qui travaille à Shanghai. Il a grandi ici et parle donc parfaitement le néerlandais et le chinois », ajoute Bart Claes.
Pour l’instant JBC n’as pas d’autres projets d’expansion, ni en Allemagne (où l’enseigne dispose de sept magasins et un webshop), ni aux Pays-Bas (où JBC est actif uniquement online). Néanmoins JBC continue d’investir dans ces webshops, « car nous constatons que les ventes en ligne dans ces pays sont d’un niveau plus élevé que chez nous. Afin de perfectionner nos webshops, il nous faut mettre à disposition davantage d’argent et de personnes. »