Le fait qu’Inno soit sur la bonne voie vient d’être confirmé noir sur blanc : la chaîne de grands magasins a réalisé un bénéfice net de 2,8 millions d’euros l’année dernière. Il faut remonter à l’époque pré-Covid pour trouver un bénéfice.
Un quart de chiffre d’affaires en plus
Hier, Inno a fièrement annoncé la réouverture de ses magasins bruxellois après une profonde transformation. La chaîne y a opté pour un positionnement plus haut de gamme, qui fait également la part belle à la digitalisation. Il semble que cette nouvelle stratégie porte ses fruits. Le PDG Armin Devender avait déjà révélé qu’Inno n’était plus dans le rouge.
Au cours de l’exercice 2021-2022, qui s’est achevé fin septembre, la chaîne belge a en effet réalisé un bénéfice net de 2,78 millions d’euros. Les comptes annuels montrent également que le chiffre d’affaires a augmenté de près d’un quart pour atteindre 285 millions d’euros. Une performance excellente et supérieure à la moyenne dans un contexte macroéconomique difficile, indique l’entreprise.
Report de prêts
Les comptes annuels montrent également qu’Inno a pu renégocier ses emprunts. Tant avec sa maison mère allemande Galeria qu’avec Belfius, la chaîne a obtenu de ne devoir rembourser que plus tard les emprunts en cours. Dans le cas de Belfius, une prolongation jusqu’en novembre 2025 a été accordée pour un prêt de 14 millions d’euros assorti d’une garantie partielle du gouvernement.
Entre-temps, cependant, l’incertitude plane toujours sur la société mère Galeria et sur l’avenir d’Inno au sein de celle-ci. Galeria Karstadt Kaufhof est aux prises avec un lourd endettement et fait l’objet d’une restructuration majeure. Galeria souhaiterait vendre Inno dans le cadre de ce processus, bien qu’il n’y ait encore aucune information officielle à ce sujet. En tout cas, Inno poursuit sa route de manière indépendante au sein du groupe.