Le certificat d’enregistrement : un sésame contre la contrefaçon
« Dès que j’ai averti que je participais à la mission royale, la situation s’est débloquée. Une semaine plus tard, j’avais le certificat d’enregistrement de la marque », indique Jean-Pierre Lutgen, le CEO d’Ice-Watch. Depuis plus de deux ans, les équipes du fabricant de montres bataillaient pour obtenir le certificat d’enregistrement de la marque en Chine.
Ce déblocage va aussi permettre à Ice-Watch de lutter encore plus efficacement contre les contrefaçons. La marque, qui vend en moyenne 1,5 millions de montres par an, en voit tout autant filer vers les marchés parallèles.
Par ailleurs, la volonté qu’avait Jean-Pierre Lutgen de rapatrier l’assemblage des montres de la Chine vers la Belgique s’est envolée. Il apparaît en effet plus compliqué que prévu d’organiser l’automatisation de l’assemblage. Cette mesure aurait permis de créer une centaine d’emplois à Bastogne mais il n’en sera rien. C’est la distribution pour toute l’Europe qui va être automatisée afin d’alimenter tous les points de vente du Vieux Continent.