Confrontée à un endettement trop lourd, la chaîne de lingerie Hunkemöller espère obtenir de meilleures conditions auprès de ses banques. La crise sanitaire a lourdement pesé sur les résultats du groupe, qui a même risqué la faillite.
Crainte pour la pérennité de l’entreprise
Hunkemöller, endetté à hauteur de 371 millions d’euros, est actuellement en pourparlers avec les banques. La crise sanitaire a frappé le groupe de lingerie de plein fouet, au point qu’il a été temporairement incapable d’honorer ses obligations. Les banques lui ont alors accordé un sursis, mais l’entreprise veut à présent renégocier ses conditions de financement.
Si les banques ne font pas des concessions, Hunkemöller se retrouverait dans une situation délicate, selon De Telegraaf. La chaîne avait déjà exigé une suspension des loyers cet été, ce qui n’avait pas plu aux propriétaires. Des rumeurs ont même fait état d’une mise en faillite du groupe, mais un accord est intervenu in extremis.
Pourtant, le spécialiste de la lingerie a enregistré son meilleur exercice financier l’an dernier. Mais la croissance provenait principalement de l’ouverture de 45 boutiques en Chine, et cette tendance s’est brutalement inversée quand la pandémie a éclaté : Deloitte a même ajouté une mise en garde pour la continué des activités dans le rapport annuel. Le réviseur s’inquiète de la pérennité du retailer si aucun accord n’est trouvé concernant sa dette. Les négociations avec les banques devraient cependant avoir une issue favorable.