Hugo Boss a connu le deuxième trimestre le plus fort de son histoire. La nouvelle stratégie de croissance fait mouche, affirme le groupe de mode, qui relève donc ses perspectives pour l’exercice.
Physique et en ligne
Hugo Boss a vu ses ventes augmenter de 34% au deuxième trimestre pour atteindre 878 millions d’euros : la deuxième plus forte croissance trimestrielle de l’histoire de la marque. En Europe, la croissance a été de 41%, en Amérique de 45%. En Chine, cependant, les ventes ont été mises sous pression en raison des fermetures de magasins imposées, dues au coronavirus.
Les ventes dans les magasins physiques ont augmenté de 38% et les ventes aux clients en gros ont augmenté de 51%. Mais les ventes en ligne aussi, malgré une base de comparaison très difficile, ont connu une croissance à deux chiffres : +11%. Les chiffres des bénéfices ne sont pas en reste : le bénéfice d’exploitation s’élève à 100 millions d’euros, contre 42 millions d’euros l’année dernière. L’ebit est même supérieur de 25% à celui de 2019.
La stratégie de croissance fonctionne
Selon le PDG Daniel Grieder, ces bons chiffres sont le résultat de la nouvelle stratégie de croissance ‘Claim 5’. La maison de mode allemande a rafraîchi la marque, modernisé les boutiques et rajeuni les collections. Le groupe se concentre également davantage sur la technologie numérique et déplace davantage la production vers l’Europe pour éviter les problèmes d’approvisionnement.
Sur la base de ces chiffres préliminaires, Hugo Boss relève ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice : les ventes augmenteront de 20 à 25 % pour atteindre 3,3 à 3,5 milliards d’euros. Auparavant, le groupe avait prévu une croissance de 10 à 15%. Le résultat d’exploitation augmentera de 25 à 35%. L’entreprise publiera son rapport trimestriel détaillé le 3 août.