Le groupe allemand de prêt-à-porter Hugo Boss commence tout doucement à récolter les fruits de sa restructuration. Les ventes ont encore progressé au deuxième trimestre, grâce à la Chine et aux États-Unis et aux boutiques propres.
636 millions d’euros
Hugo Boss a vendu lors du trimestre écoulé pour 636 millions d’euros de vêtements. C’est certes 15 millions d’euros de moins qu’au premier trimestre, mais cela signifie quand même une croissance du chiffre d’affaires de 2 % par rapport au même trimestre de l’année précédente.
« Notre repositionnement stratégique commence à porter ses fruits. Les résultats du deuxième trimestre sont encourageants. Nous enregistrons une forte croissance aux États-Unis et surtout en ligne », précise le CEO Mark Langer. La stratégie bimarque axée sur BOSS et HUGO (BOSS Orange et BOSS Green ayant été absorbés par BOSS) semble donc payante.
L’Europe (-2 %) reste avec 372 millions d’euros de loin la plus importante région, suivie par l’Amérique. Là-bas, Hugo Boss a vendu 5 % de plus (148 millions d’euros), même si cette croissance est surtout à mettre à l’actif des États-Unis et du Canada, l’Amérique latine étant en retrait. La plus forte augmentation est signée par la région APAC (Asie-Pacifique) : +11 %, à 98 millions d’euros. La Chine en particulier a fortement tiré les ventes vers le haut (+14 %).
Hugo Boss s’appuie aussi de plus en plus sur son propre réseau de distribution. Celui-ci compte actuellement 438 magasins, pour une surface totale de vente d’environ 155 000 m². Les boutiques propres réalisent d’ores et déjà un chiffre d’affaires de 436 millions d’euros (+5 %). L’activité de gros a reculé de 6 % à 182 millions d’euros. Le groupe allemand a également généré 18 millions d’euros grâce aux contrats de licence (+27 %).