Les créanciers de Galeria Karstadt Kaufhof ont approuvé le plan de sauvetage. La chaîne allemande voit soudain beaucoup plus de potentiel pour poursuivre ses activités, sous la direction de son nouveau dirigeant (belge).
Réduction importante des effectifs
Arndt Geiwitz, un réhabilitateur bien connu qui guide Galeria, est soulagé que son plan ait été approuvé, mais il insiste dans un communiqué de presse sur le fait qu’il est « crucial qu’il soit mis en œuvre rapidement et de manière cohérente ».
Le plan de sauvetage repose sur deux piliers : le plus important est une réduction importante des effectifs impliquant la fermeture d’une cinquantaine de magasins (sur 127). En outre, les créanciers auraient dû accepter de renoncer à la grande majorité de leurs créances – estimées à environ 98 %.
Désormais, Galeria déclare dans un communiqué de presse qu’elle se concentrera sur « des emplacements prometteurs et des espaces utiles, une conversion rapide de tous les magasins (dans les trois ans), des investissements dans la numérisation et les processus informatiques, des flux de processus efficaces et rapides, davantage de shop-in-shops, des offres complémentaires et, surtout, une plus grande adaptation à la réalité locale ».
L’avenir belge
Inno, la filiale belge du groupe de grands magasins Galeria, n’est pas concernée par ce nouveau plan. Elle est rentable par elle-même et n’a pas été impliquée dans ces problèmes financiers.
Une autre influence belge chez Galeria est celle d’Olivier van den Bossche : il a pris la direction du groupe retail allemand il y a quelques jours et, après cette approbation, il dispose soudain d’une plus grande marge de manœuvre pour tracer un avenir positif pour l’entreprise. « Les premiers succès du nouveau concept sont déjà visibles dans un certain nombre de succursales test, » assure-t-il.