Maintenant que FNG est devenu une valeur sûre au Benelux, le groupe de mode recherche d’autres marchés. Pour les marques néerlandaises le CEO Dieter Penninckx vise l’Allemagne et pour les marques belges l’Espagne.
Reprise en Allemagne
En Allemagne Claudia Sträter dispose déjà d’un magasin, mais FNG y voit également des possibilités pour les enseignes Expresso et Miss Etam. Quant à la marque belge CKS, elle est déjà présente en Espagne depuis un certain temps, notamment avec un magasin en gestion propre à Barcelone.
Afin d’accélérer l’expansion à l’étranger, le CEO envisage même une reprise en Allemagne. « La plupart des ventes débutent en ligne, mais se terminent généralement en magasin. Je ne crois pas à la mise en vente de produits via Otto.de ou Zalando. Il faut aussi avoir son propre réseau de magasins. Nous sommes modestes, mais pour une reprise en Allemagne, il est facilement question d’une centaine de magasins », explique-t-il au journal néerlandais FD.
Reprises également au Benelux
D’ailleurs au Benelux non plus la soif de reprise du groupe ne semble pas encore totalement étanchée : « Peut-être ferons-nous encore une ou deux reprises au Benelux », précise le CEO. « Au Benelux nous sommes suffisamment grands et diversifiés pour une gestion active du portefeuille, en vue d’échanges au niveau des espaces commerciaux, de la logistique, de l’informatique et de la connaissance. »
Pour chaque reprise FNG procède de la même manière. Une marque chancelante est remise sur le marché avec une meilleure image, alors qu’en coulisses l’organisation est simplifiée afin de maximiser le bénéfice. « La manière dont Miss Etam était organisé, c’était à vous donner des maux de tête. Une énorme structure, une bureaucratie avec de multiples niveaux. Trois cents personnes travaillaient au siège principal, alors qu’aujourd’hui ils sont moins de cent. Nous dirigeons les entreprises comme des PME. »