FNG, la société mère de Brantano et Miss Etam, qui connait actuellement des difficultés, a franchi un nouvel obstacle dans sa course à la sauvegarde : tous ses obligataires lui accordent désormais un report de paiement. Mais il reste encore du chemin à parcourir…
Une nouvelle encourageante, mais…
Ce matin, une deuxième assemblée générale s’est tenue avec les détenteurs d’obligations ayant investi un total de 45 millions d’euros dans le groupe de mode FNG. Le détaillant ne doit pas leur verser d’intérêts cette année. Une première réunion le 26 juin n’avait pas atteint le quorum requis, mais aujourd’hui toutes les propositions à l’ordre du jour ont été discutées et approuvées, rapporte la société dans un communiqué de presse. Trois autres groupes d’obligataires, représentant un total de 30 millions d’euros, avaient déjà approuvé le report.
Il s’agit ici d’une nouvelle encourageante pour FNG, mais cela ne permet pas encore au groupe de mode d’être tiré d’affaire. Son PDG Paul Lembrechts devra encore, entre autres, trouver un accord avec les banques concernant un montant total de 260 millions d’euros. Un prêt de 20 millions d’euros devrait être remboursé pour le 31 juillet, mais l’entreprise ne dispose pas de l’argent nécessaire : FNG demande le report et la remise d’une partie de ses dettes. Les banques et le gouvernement flamand – qui se portent garant pour 7,5 millions d’euros – n’ont pas encore réagi.
De plus, Lembrechts doit trouver des fonds pour pouvoir acheter les collections d’hiver : après tout, les détaillants ne peuvent pas survivre avec des rayons vides. Une première commande de chaussures pour Brantano aurait déjà été passée, mais la situation reste très floue. Il est possible que le groupe doive se séparer de certaines de ses filiales : plusieurs candidats acquéreurs se seraient déjà manifestés. Nous saurons bientôt si c’est effectivement le cas : d’ici le 22 juillet, le PDG a promis de donner une réponse définitive au sujet du plan de sauvetage.