FNG a récemment tiré la sonnette d’alarme : les actionnaires de l’épineux groupe de mode ont dû se réunir car l’actif net était tombé à moins de la moitié du capital. C’est ce qui ressort des chiffres annuels de 2020.
Une alarme annoncée
En calculant les chiffres annuels, FNG a constaté que ses actifs nets étaient tombés à moins de la moitié du capital total. En d’autres termes, l’ancien propriétaire de Brantano a désormais plus de deux fois plus de dettes que d’actifs. Ce n’est pas surprenant, puisque le coronavirus et le destin lui ont joué des tours l’année dernière. La holding, à l’époque encore propriétaire de CKS, Brantano et Miss Etam, entre autres, a fait faillite à l’été 2020 et les fondateurs ont été poursuivis pour soupçon de fraude.
Néanmoins, la loi prévoit la procédure de la sonnette d’alarme en cas de chute brutale de l’actif net. Les administrateurs ont donc été contraints de convoquer une assemblée générale extraordinaire et de présenter un plan de redressement. Les actionnaires ont approuvé le plan de redressement presque à l’unanimité (99,99 %), ce qui n’est pas surprenant puisque la proposition était finalement la même que celle du plan de relance, que les actionnaires avaient déjà approuvé en juin.
Nouvelle assemblée en automne
Les plans de relance sont déjà largement mis en œuvre, a souligné FNG dans un communiqué de presse. L’élément le plus important reste l’accord de transaction avec Nordic Capital, l’ancien propriétaire de la plateforme de commerce électronique Ellos. Dans cet accord, FNG s’engage à payer 100 millions d’euros aux Scandinaves mais, puisqu’il n’est pas encore en possession de ce montant, il ne devra le verser que plus tard. En contrepartie, FNG ne conservera qu’une « partie » de sa participation dans Ellos Group, suite à une révision stratégique du capital.
Une autre assemblée générale se tiendra en automne, au cours de laquelle les chiffres annuels définitifs pour 2020 seront publiés et un rapport annuel sera également présenté. Les actionnaires devront alors voter à nouveau. Ou, comme l’a déclaré antérieurement le président exécutif, Paul Lembrechts : « Nous voulons avancer rapidement, mais nous continuons à privilégier la précision, la transparence et l’exactitude sur la vitesse. »