L’ensemble des activités de FNG sont mises à l’arrêt et tous les magasins resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. Entre-temps, l’investisseur néerlandais Martijn Rozenboom – une vieille connaissance de FNG – envisage une reprise, alors que les actionnaires songent à recourir à la voie judiciaire.
Activités (temporairement ?) interrompues
Les quatre curateurs nommés lundi dans le cadre de la faillite de FNG n’ont pu s’entretenir avec les banques qu’à partir d’aujourd’hui. Par conséquent, l’ensemble des magasins garderont pour le moment portes closes. Cette suspension des activités concerne également toute la logistique de la société mère de Brantano et ce jusqu’à nouvel ordre. Les activités en ligne sont elles aussi interrompues depuis aujourd’hui.
Lundi soir, Test-Achats déconseillait déjà aux consommateurs d’effectuer des commandes en ligne auprès des filiales de FNG. « La probabilité que les commandes soient réellement livrées ou que vous soyez remboursé est très mince », a déclaré l’association de défense des consommateurs à la VRT. Toutefois, les curateurs souhaitent une reprise des activités la plus rapide possible afin d’engranger encore un maximum de liquidités. L’un d’entre eux, Nick Peeters, a acquis de l’expérience dans le retail avec la faillite de Free Record Shop.
Le consortium formé autour de Dieter Penninckx et un groupe d’entrepreneurs flamands renouvellent les tentatives de reprise (de certaines parties) du groupe en faillite. Selon De Standaard, ABN Amro aurait opposé son veto à ce rachat la semaine dernière, non pas en raison de la présence de Dieter Penninckx, mais à cause de celle du Néerlandais Martijn Rozenboom.
Des actionnaires envisagent un recours à la justice
Le nom de Rozenboom n’est pas inconnu à FNG : en tant qu’investisseur retail, il avait participé à l’acquisition de Miss Etam, mais avait également nommé Rens van de Schoor, ancien dirigeant de FNG aux Pays-Bas, à la tête de McGregor. Il avait racheté la chaîne en faillite, mais sa reprise avait finalement échoué. Rens van de Schoor avait auparavant repris des chaînes telles que Miss Etam et Expresso en son nom propre, pour les assainir avant de les revendre à FNG. À l’époque, il était également responsable de l’entrée du groupe belge à la bourse d’Amsterdam.
Maintenant que le plan du consortium a échoué, Rozenboom semble envisager de faire lui-même une offre pour le groupe en faillite. Il y a 50 % de chances que l’investisseur se lance, déclare-t-il lui-même à De Standaard, mais il est encore à la recherche d’un responsable pour la direction. Si une offre est émise, elle concernera l’ensemble de FNG en Belgique. « Il est plus logique de tout revendre à une seule partie », déclare Rozenboom à propos de cet agglomérat de dizaines d’entreprises.
Divers (gros) actionnaires de FNG et un certain nombre de détenteurs d’obligations envisagent une action en justice à l’encontre de la holding de mode déchue, rapporte le journal De Tijd. Bien que l’action continue d’être cotée en bourse même après la faillite, elle n’est, en réalité, plus qu’une coquille vide. En effet, la société ne comprend plus que le suédois Ellos. Les chances que les actionnaires et les investisseurs récupèrent un jour leur argent sont minimes. Le cabinet d’avocats SQ Law mène actuellement une enquête préliminaire.