En Allemagne, la méga fusion des chaînes de grands magasins Karstadt et Kaufhof a été approuvée. L’autorité compétente allemande ne s’y oppose pas et réfère à l’énorme concurrence (online). En Belgique, Galeria Inno fait partie du groupe Kaufhof.
« Aucun problème pour le consommateur et le fabricant »
Suite à l’approbation de la fusion de Karstadt et de Kaufhof par le Bundeskartellamt vendredi dernier, l’Allemagne se dote d’un nouveau géant retail. Le Bundeskartellamt ne prévoit aucune menace concurrentielle grave tant pour les consommateurs, que pour les fabricants et les fournisseurs. La libre concurrence reste garantie, en partie grâce à l’énorme commerce online.
Sous l’égide de la nouvelle holding, ce ne sont pas uniquement les magasins Kaufhof et Karstadt qui s’unissent, mais également les magasins de sport de Karstadt, les filiales européennes de la chaîne outlet Saks Off 5th, les points de vente Galeria-Inno en Belgique, les récents nouveaux grands magasins Hudson’s Bay aux Pays-Bas et une série de retailers en ligne. Le nouveau géant retail comptera 243 points de vente et emploiera 32.000 personnes dans l’ensemble de l’Europe.
En grande difficulté
La fusion des deux mastodontes s’est faite par pure nécessité : ils étaient tous les deux confrontés à la concurrence croissante de discounters tels que Primark et de grands acteurs online tels qu’Amazon et Zalando. C’est surtout Kaufhof qui se trouvait en grande difficulté : le chiffre d’affaires n’a cessé de dégringoler et l’entreprise accumule les pertes depuis la reprise par HBC en 2015.
Karstadt a déjà fait l’objet d’une réorganisation majeure qui s’est traduite par un retour aux bénéfices. Les deux chaînes espèrent que la fusion améliorera leur position concurrentielle et leur permettra d’obtenir de meilleures conditions d’achat auprès de leurs fournisseurs. Selon les experts du secteur, des économies d’échelle peuvent également être réalisées dans les domaines de l’administration, de la logistique et de l’informatique.