LVMH a reçu son feu vert pour l’acquisition de Tiffany & Co : les actionnaires de la chaîne de bijouterie ont donné leur bénédiction. Il ne reste plus qu’à connaitre la décision de l’Autorité de la concurrence.
Accord des actionnaires
Un obstacle majeur à l’acquisition de Tiffany & Co par le groupe de luxe LVMH a été franchi : les actionnaires de la chaîne de bijouterie se sont prononcés en faveur de l’acquisition et sont également d’accord avec la somme convenue de 16,2 milliards de dollars (environ 15 milliards d’euros).
L’accord, qui a été annoncé en novembre dernier par le dirigeant de LVMH, Bernard Arnault, ne doit plus qu’être approuvé par les autorités de la concurrence. Le CEO annonce que là aussi les choses sont bien en cours : la transaction devrait être finalisée avant la fin de l’année.
Stratégiquement important
Pour LVMH, Tiffany & Co constitue un ajout stratégique à son portefeuille : non seulement Bernard Arnault cherche depuis un certain temps des opportunités pour le marché américain, mais cette prise de contrôle est aussi un nouveau tournant dans la compétition acharnée opposant le milliardaire français et son rival François-Henri Pinault de la maison de luxe Kering. En outre, cette acquisition signifie également que LVMH est désormais officiellement plus important dans le secteur de la bijouterie que son concurrent Richemont.
Tiffany & Co devient une marque sœur de Louis Vuitton, Dior et Bulgari entre autres. L’année dernière, le joaillier a enregistré un chiffre d’affaires de quatre milliards d’euros, LVMH a lui réalisé un chiffre d’affaires de 53,7 milliards d’euros.