Le rideau tombe sur Esprit en Europe. Une reprise a échoué, bien qu’il y ait deux candidats pour les droits de la marque. Il est possible que la marque de mode soit maintenue sous une forme très réduite.
« Pas prêts à prendre le risque »
Depuis le mois de mai, les filiales européennes d’Esprit ont fait faillite les unes après les autres, et le siège européen de la marque a lui aussi entamé une procédure d’insolvabilité. Au cours des derniers mois, la marque de mode a cherché en vain des repreneurs pour ses activités européennes. Quelque 1 300 employés vont perdre leur emploi.
« Notre objectif a toujours été de permettre à Esprit de poursuivre ses activités sous un nouveau propriétaire et de sauver autant d’emplois que possible », a déclaré le responsable de la restructuration à la chaîne ZDF. Malheureusement, les parties intéressées ne semblent pas « prêtes à prendre ce risque entrepreneurial, ou alors de manière très limitée, dans le contexte toujours très tendu du marché de la mode ».
Seulement intéressés par la marque
Esprit a toutefois engagé des pourparlers avec deux candidats à la relance. Les deux offres visent à reprendre les droits de la marque en Europe, détenus par la société Esprit Holding, basée à Hong Kong. L’un des candidats envisage une relance à une date ultérieure, l’autre une poursuite des activités à une échelle nettement plus réduite. Les magasins et les activités actuelles seront donc entièrement ou en grande partie liquidés.
Esprit Europe était la société mère d’Esprit en Allemagne, en France, en Belgique, en Autriche, dans les pays nordiques, en Pologne et au Royaume-Uni. Auparavant, ses propres magasins en Belgique et aux Pays-Bas ont fait faillite, après quoi des partenaires franchisés ont également dû jeter l’éponge. Selon la société, il reste 124 magasins en Europe.