Dix ans de croissance
Tout est question d’audace, estime Penninckx. « Les choses sont différentes lorsqu’on sort tout droit des bancs d’école et que l’on veut se lancer à fond par rapport à aujourd’hui où l’on est responsable non seulement de sa famille, mais aussi de 900 collaborateurs. Même si en grandeurs absolues nous prenons de plus gros risques aujourd’hui, en termes relatifs ils sont beaucoup plus limités. »
Avec sa femme et Manu Bracke, Dieter Penninckx dirige aujourd’hui le groupe de mode FNG. Le projet de monter leur propre affaire a germé en 2003 et s’est développé jusqu’à devenir dix ans plus tard un groupe comptant 900 collaborateurs et réalisant un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros, grâce à ses marques pour dames CKS, Van Hassels, Expresso, Baker Bridge et Claudia Sträter et ses collections de mode enfantine Fred & Ginger, Van Hassels, CKS et Baker Bridge.
Un leadership partagé
« Heureusement je partage le leadership avec Anja et Manu. Nous sommes très complémentaires. C’était le cas dès le début et ça l’est encore aujourd’hui, non seulement pour la gestion quotidienne, mais également au niveau stratégique », explique Penninckx.
« On retrouve cette même diversité au sein de notre conseil d’administration : Eric Verbaere est spécialisé en finance d’entreprise, Emiel Lathouwers est un entrepreneur pur-sang dans la secteur du retail, Gino Van Ossel est le gourou du marketing en matière de retail et Geert Noels est économiste. Je pense que nous pouvons nous renforcer mutuellement dans les domaines où nous sommes moins compétents. »
Selon Penninckx cette diversité est enrichissante : « Le respect d’autres opinions et la réceptivité face à la critique sont la clé de la réussite. C’est en étant humble en tant que manager que l’on apprend le plus, car personne ne détient la vérité absolue », conclut le CEO de FNG.
Penninckx nous entraînera dans son histoire à succès lors du deuxième RetailDetail Fashion Congress, qui aura lieu le 12 juin et où sera décerné le prix ‘Belgian Fashion Personality of the Year’.
Traduction : Marie-Noëlle Masure