Sur la soixantaine de magasins Brantano ouverts samedi pour la vente en liquidation, 49 l’étaient à nouveau lundi. Afin de faire face à l’affluence massive des clients, de plus nombreuses caisses ainsi que du personnel supplémentaire seraient désormais mis en place.
Désastre ou succès ?
La liquidation de Brantano a commencé samedi et a suscité un engouement massif. Ce week-end, plusieurs médias ont fait état d’un chaos, de files de plusieurs heures et de ravages dans les plus de soixante magasins ouverts, alors que le personnel était très limité dans certains points de vente.
La maison de vente aux enchères Moyersoen qui organise la liquidation souligne toutefois que « seuls quatre magasins » ont dû fermer ou appeler la police. La fermeture a, entre autres, été décrétée pour les boutiques de Coxyde et de Genk.
« Il n’y a eu aucun problème dans les quelque soixante autres magasins. Nous avons enregistré de très bons résultats. Et le personnel était également heureux de pouvoir travailler : nous avons reçu beaucoup de messages et de photos et ce jusqu’en soirée, à 22 heures », affirme un porte-parole de Moyersoen à la VRT.
Rachat pratiquement finalisé
Aujourd’hui, 49 magasins ont à nouveau ouvert leurs portes pour la deuxième journée de liquidation. De longues files ont à nouveau pu être observées. Selon les syndicats, les files de ce lundi étaient sans doute encore plus importantes. Comme mesures supplémentaires, Moyersoen annonce fournir des caisses supplémentaires et « autant » de personnel en plus que possible. Des bourgmestres ont critiqué le déroulement de l’opération, mais des discussions constructives auraient entre-temps été menées avec les intéressés. La vente en liquidation s’étendra probablement encore sur quelques semaines.
Les syndicats restent néanmoins insatisfaits et se tournent vers le juge qui avait déclaré la faillite de FNG. Les curateurs ne les impliqueraient pas suffisamment dans le processus et n’auraient peut-être pas fait suffisamment pour garder l’intérêt du candidat à l’acquisition Scapino. Selon les syndicats, il constituait pourtant d’un meilleur candidat, puisque le groupe allemand Deichmann ne souhaite acheter qu’une quarantaine de magasins (ci qui a désormais été confirmé).