Le début des soldes d’hiver hier n’a pas été un succès total. Comeos se dit satisfait, Mode Unie est moins positive.
Pas de ruée
Le début des soldes a été délibérément différé au premier lundi de janvier pour éviter que la foule se presse dans les rues commerçantes. Selon la GVA, Anvers était en tout cas très calme. Le journal a arpenté les rues de la Métropole et n’a constaté d’affluence particulière que sur le Meir. Les grandes enseignes comme Zara et Primark ont été assez fréquentées, avec des « files d’attente limitées ».
Bruxelles aussi était assez calme. L’accès à la Rue neuve depuis la place de la Monnaie est resté fermé entre 10h et 12h30. À ce moment-là, C&A, FootLocker et H&M attiraient énormément de monde, écrit Bruzz. « Mais aucune autre fermeture n’a été nécessaire », a déclaré la porte-parole de la police Ilse Van de keere.
Sentiments mitigés
Chez Comeos, qui représente les grandes chaînes de prêt-à-porter en Belgique, on se dit satisfait du premier jour de soldes. « Nos commerçants sont satisfaits, même s’ils s’attendent à plus de monde samedi », a déclaré Kathy Bergen, responsable du secteur Mode chez Comeos. De plus, les ventes en ligne seraient en hausse.
Mode Unie, la fédération sectorielle des boutiques de mode indépendantes, est moins positive. Selon l’organisation, les ventes du premier jour de soldes ont été deux fois moins élevées qu’il y a un an, bien que la directrice Isolde Delanghe veuille immédiatement nuancer ce chiffre : « Tout d’abord, les soldes ont commencé un lundi cette année, un jour traditionnellement calme dans l’industrie de la mode. De plus, les soldes ont commencé après les vacances de Noël, ce qui signifie que beaucoup de clients avait repris le travail. L’année dernière, les soldes avaient commencé un vendredi, au début du week-end et pendant les vacances de Noël. Il est difficile d’établir des comparaisons. »
Mode Unie regrette toujours l’obligation de faire ses achats individuellement. Elle pèserait sur les ventes. « Tant que la règle d’un client par 10m² est respectée, nous ne voyons aucune raison de ne pas autoriser les achats avec sa bulle. Car les consommateurs n’aiment pas faire du shopping seuls », conclut Isolde Delanghe.