« Relation à long terme »
La maison italienne annonçait elle-même la nouvelle à Women’s Wear Daily : « Gibó mettra tout en œuvre afin de relancer la marque dans les différents magasins haut de gamme de par le monde, à commencer par le prêt-à-porter et les chaussures, et en complétant ensuite avec les accessoires », confie l’ambitieux président du conseil d’administration de Gibò, Franco Pené.
« Auparavant j’étais une entrepreneuse indépendante, responsable de tout. Cette nouvelle situation me convient parfaitement, car cela me permet de me concentrer entièrement sur la partie créative de mon job », explique Branquinho, confirmant ainsi la nouvelle sur le site de mode américain.
Selon la rumeur, Gibò aurait racheté l’entreprise de la créatrice, mais jusqu’à présent rien n’a été divulgué quant aux détails de cet accord. Pené parle toutefois d’une « relation à long terme ». Par le passé Branquinho avait déjà collaboré avec la maison italienne en créant des chaussures pour Iris, une filiale de Gibò.
« Nouveau chapitre » après des hauts et des bas
Branquinho a percé dans le monde de la mode à la fin des années ’90. Ensuite elle a connu une ascension fulgurante, allant de succès en succès et collectionnant les prix. Le Musée de la mode à Anvers lui a même consacré une exposition en 2007. Deux ans plus tard la crise frappait de plein fouet la société de Branquinho, la SA James, qui fut contrainte de déposer le bilan.
Ensuite Branquinho poursuit son parcours en tant que directrice artistique du maroquinier de luxe Delvaux, où l’année dernière elle annonçait soudainement son départ après (ou plutôt ‘à cause de’ ?) la reprise de Delvaux par les Chinois.
Lors de ce départ Branquinho annonçait déjà vouloir tourner la page et entamer « un nouveau chapitre » , qui sera donc sa collection come-back pour Gibò, qu’elle présentera lors de la Semaine de la mode à Paris en septembre prochain.
Traduction : Marie-Noëlle Masure