Le bénéfice passe d’un milliard d’euros à 50 millions d’euros
En 2013, Kering a réalisé un chiffre d’affaires de 9,75 milliards d’euros, une augmentation de 0,1 % par rapport à 2012. Sur base comparable, l’augmentation est de 4%. En dehors de la zone euro, le chiffre d’affaires sur base comparable a augmenté de 5,8 %. Ce segment a généré 79 % du chiffre d’affaires total du groupe.
Le bénéfice net de Kering en 2013 s’élevait à un peu plus de 50 millions d’euros, une chute vertigineuse par rapport à 2012, où le groupe avait enregistré un bénéfice de plus d’un milliard d’euros. Selon le CEO François-Henri Pinault, cette baisse est due à la transformation de PPR en Kering, qui a voulu se focaliser davantage sur deux marques phares, Gucci et Puma.
Marques phares en déclin
Pour certaines marques, comme Yves Saint Laurent, l’année dernière a été un bon cru, mais les mauvais résultats de Puma et de Gucci ont fait dégringoler le bénéfice. Gucci, la principale marque de luxe du groupe, a vu son chiffre d’affaires baisser de 2,1 % à 3,56 milliards d’euros, le pire résultat depuis des années.
Même si le bénéfice opérationnel de toutes les marques de luxe de Kering a augmenté de 4,4 % à 1,7 milliard d’euros, cette progression a été annulée, en grande partie, par les mauvais résultats de la marque de sport Puma. Elle a fait baisser le bénéfice opérationnel de la division sport et lifestyle de 35 % à 200 millions d’euros.
Une relance de Puma sous la direction du nouveau CEO Bjorn Gulden devrait à nouveau stimuler la croissance en 2014. Le managing director Jean-François Palus a déjà prévenu qu’il faudrait attendre encore un an avant que les effets de cette relance ne soient visibles.
Traduit par Laure Jacobs