Cassis Paprika s’engage dans un plan de redressement stratégique sous une seule marque et en mettant davantage l’accent sur les grandes tailles. Dans le cadre de ce plan, neuf magasins fermeront leurs portes en Belgique, ce qui pourrait entraîner la perte de 66 emplois.
Injection de capital
Après la demande d’une procédure de réorganisation judiciaire au début de l’année, le tribunal des entreprises du Brabant à Nivelles a approuvé le plan de redressement du groupe Cassis-Paprika. Le détaillant prévoit de se concentrer davantage sur le marché en plein essor des grandes tailles, sous la marque unifiée Cassis-Paprika. Les actionnaires, le fondateur Jacques Hayez et le fonds d’investissement Mitiska de Luc Geuten, envisagent une injection de capital d’environ 6,5 millions d’euros.
Mais l’entreprise doit aussi faire le ménage. Neuf magasins Cassis situés à proximité immédiate d’un magasin Paprika fermeront leurs portes : il s’agit des succursales de Tournai, La Louvière, Wavre, Kuurne, Sint-Niklaas, Wijnegem, Belle-Île, Anspach et Basilix. La marque Cassis restera présente dans les plus de 45 magasins mixtes Cassis-Paprika et sur les sites internet du groupe. Certains postes disparaîtront au siège. Au total, 66 emplois seraient menacés en Belgique. Certaines boutiques à l’étranger fermeraient également.
Pas de licenciement collectif
Le communiqué souligne que l’entreprise pourra conserver la plupart de ses magasins – il y en a encore 121 en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en France et en Allemagne – et que neuf emplois sur dix seront sauvés.
Mais selon De Tijd, la relance suivra une formule dans laquelle l’« ancienne » entreprise avec les magasins à fermer fait faillite et les magasins restants continuent dans une nouvelle entreprise. Il n’y aura donc pas de licenciement collectif et le fonds d’investissement Wallonie Entreprendre, qui n’est devenu actionnaire que récemment, perdra déjà son investissement.