La Commission européenne a effectué une descente dans les bureaux milanais de Gucci la semaine dernière. Des infractions aux règles de concurrence et d’entente sont présumées. D’autres groupes de luxe seraient également impliqués.
Amende jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires
La Commission européenne a annoncé des inspections inopinées d’entreprises du secteur de la mode dans plusieurs États membres de l’Union européenne. La perquisition chez Gucci a été effectuée en coopération avec l’inspection fiscale italienne. Selon Reuters, l’affaire concernerait la production de sacs à main, de valises et d’autres articles en cuir.
La police française coopère également à l’enquête, mais on ignore si des marques de luxe françaises sont également impliquées. Peu de détails sont connus, mais au moins une autre marque de luxe (en dehors du groupe Kering) serait impliquée.
Kering, la société mère française de Gucci, a déclaré dans un communiqué de presse qu’elle « coopérait pleinement à l’enquête ». Les entreprises coupables de cartellisation sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires.